Sur l’esplanade de la Place des Fêtes, à Paris, une centaine de personnes se sont rassemblées pour préparer la mobilisation prévue le 10 septembre. Parmi elles, de nombreux jeunes trentenaires venus exprimer leurs inquiétudes et leurs attentes.
Camille, participante engagée, résume l’état d’esprit du moment : « L’accès à l’emploi reste un enjeu majeur. Beaucoup sont écartés à cause de leur âge, de leur origine ou de leur orientation. Il faut se battre pour que chacun ait sa chance. » Pour elle, cette mobilisation s’inscrit dans la continuité des luttes populaires ayant façonné la démocratie française.
L’ambiance, parfois tendue, témoigne de la détermination des participants. Simon, observateur attentif, insiste sur « l’énergie palpable » du groupe, malgré les incertitudes politiques liées à la chute annoncée du gouvernement Bayrou. « Que ce soit Macron ou un autre, sur le fond, peu de choses changent. Mais l’élan ne s’arrêtera pas », estime-t-il.
Lila, habitante du quartier, met en avant la précarité étudiante : « Voir des jeunes faire la queue pour manger, c’est insupportable. »
À l’issue des débats, une première action est décidée : bloquer plusieurs accès du périphérique parisien, symbole d’une volonté d’inscrire ce mouvement dans la durée.
Rédaction / Cosmos Ouaga
