Depuis son arrivée au pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré a placé la souveraineté nationale au cœur de son action politique. Dans un contexte marqué par l’instabilité sécuritaire et les défis socio-économiques, il a rappelé à plusieurs reprises que son objectif principal est de « rendre au peuple burkinabè la pleine maîtrise de son destin ». Cela s’est traduit par un discours de fermeté sur l’indépendance politique, mais aussi par des réformes visant à redonner confiance aux institutions nationales.
Gouvernance et souveraineté nationale
Le gouvernement a entrepris des mesures de lutte contre la corruption et de promotion de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Le Capitaine Traoré insiste régulièrement sur la nécessité d’une gouvernance au service du peuple, appelant les responsables administratifs et politiques à « servir et non à se servir ». Dans cet élan, plusieurs initiatives ont vu le jour pour rapprocher l’État des citoyens et renforcer la participation populaire aux décisions.
La diplomatie, elle aussi, a été réorientée dans le sens d’une plus grande autonomie. Le Burkina Faso a renforcé sa coopération avec des partenaires jugés stratégiques, tout en réaffirmant sa volonté de bâtir une politique étrangère centrée sur ses propres priorités. Cette vision souverainiste trouve un écho auprès d’une grande partie de la population, qui voit dans cette posture un signe de dignité et de fierté nationale.
Sécurité et défense populaire
La lutte contre l’insécurité demeure l’un des défis majeurs du Burkina Faso. Dès son accession au pouvoir, le Capitaine Ibrahim Traoré a fait de la reconquête du territoire et de la protection des populations une priorité nationale. Conscient des limites de l’armée seule face à l’ampleur de la menace, il a initié une mobilisation sans précédent des volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ces unités citoyennes, intégrées dans un dispositif plus large, traduisent la volonté de faire de chaque Burkinabè un acteur de la défense nationale.
« La sécurité du pays est l’affaire de tous », martelait-il lors d’une de ses sorties médiatiques. Dans cette dynamique, l’État a investi dans l’équipement militaire, la formation des troupes et la modernisation de la stratégie de défense. Des partenariats sécuritaires ont également été développés avec certains pays de la sous-région pour mutualiser les efforts contre le terrorisme.
Mais au-delà des armes, le Capitaine Traoré a insisté sur la résilience des populations. Le gouvernement a multiplié les initiatives de soutien aux déplacés internes et aux communautés affectées par les violences. Des actions humanitaires, combinées à un discours de fermeté contre l’ennemi, visent à maintenir l’espoir et à renforcer l’unité nationale autour du combat pour la survie du pays.
Développement économique et infrastructures
Le développement économique figure aussi parmi les grands chantiers présidentiels. Ibrahim Traoré a encouragé des réformes visant à dynamiser les secteurs productifs, avec une attention particulière pour l’agriculture, considérée comme le socle de l’économie nationale. Plusieurs projets de mécanisation agricole et de soutien aux producteurs locaux ont été lancés, dans l’objectif d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Le Président a souvent souligné que « le Burkina doit apprendre à compter sur ses propres ressources pour nourrir son peuple ».
Dans le domaine industriel et artisanal, des initiatives ont été mises en place pour valoriser les productions locales et encourager la transformation sur place des matières premières. L’accent est mis sur la création d’emplois et l’autonomisation des jeunes et des femmes. Le commerce intérieur et extérieur bénéficie également de mesures incitatives destinées à renforcer la compétitivité du pays.
Les infrastructures ne sont pas en reste. Des chantiers routiers, des projets énergétiques et des aménagements urbains ont été entrepris pour améliorer la mobilité, stimuler les échanges et renforcer l’accès aux services de base. Ces investissements, bien qu’encore limités par des contraintes financières et sécuritaires, témoignent de la volonté des autorités de poser les bases d’un développement durable et inclusif.
Éducation, jeunesse et environnement
La jeunesse occupe une place centrale dans le projet de société porté par le Capitaine Ibrahim Traoré. Pour lui, aucun développement durable n’est possible sans une génération bien formée et consciente de ses responsabilités. Dans ce sens, des efforts ont été déployés pour améliorer l’accès à l’éducation et réformer certains programmes afin de les adapter aux besoins réels du pays. L’accent est mis sur la formation professionnelle et technique, avec pour objectif de doter les jeunes de compétences pratiques immédiatement valorisables.
Dans plusieurs discours, le chef de l’État a exhorté les jeunes à « s’approprier le destin du pays » et à cultiver des valeurs telles que le patriotisme, le civisme et la citoyenneté. Des programmes d’accompagnement ont été lancés pour favoriser l’entrepreneuriat, notamment dans les domaines agricoles, artisanaux et technologiques.
Parallèlement, la protection de l’environnement est devenue un axe important de la politique nationale. Des campagnes de reboisement et des projets de gestion durable des ressources naturelles ont vu le jour, avec une forte implication communautaire. La sensibilisation aux enjeux climatiques et l’encouragement de pratiques écoresponsables traduisent la volonté de préparer un avenir plus sûr pour les générations futures.
En un peu plus de deux ans de transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a multiplié les initiatives qui dessinent les contours d’un Burkina Faso souverain, résilient et tourné vers le progrès. Gouvernance, sécurité, économie, jeunesse : autant de fronts sur lesquels le chef de l’État veut inscrire son action, convaincu que l’avenir du pays repose sur la discipline, la solidarité et la confiance du peuple en lui-même.
Assane BAGAYA / Cosmos Ouaga
