Plus de 1 291 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont trouvé refuge à Kpuéré, dans la province de Noumbiel, à la suite d’un conflit intercommunautaire survenu au Ghana voisin. Ces déplacés ont été accueillis par la population locale, qui a fait preuve de solidarité face à cette situation humanitaire urgente.
Le Haut-commissaire de la province, Drissa Hema, s’est rendu sur place le 27 août pour constater la situation et apporter le soutien des autorités. Il a exprimé sa compassion aux déplacés et annoncé des mesures d’assistance, comprenant l’approvisionnement en vivres, en abris temporaires et en soins de santé. « Nous sommes aux côtés des déplacés et des populations hôtes. Leur accueil exemplaire mérite d’être salué », a-t-il déclaré, rendant hommage aux habitants et aux forces de sécurité locales pour leur engagement et leur solidarité.
Selon les témoignages recueillis auprès des déplacés, le conflit trouve son origine dans un litige foncier qui a dégénéré en affrontements violents, contraignant les habitants à fuir leurs villages pour se mettre en sécurité. La majorité des déplacés sont des femmes et des enfants, dont beaucoup ont quitté leurs maisons sans leurs biens, exposés à de grandes difficultés dans ce déplacement forcé.
Les autorités locales travaillent en coordination avec les acteurs humanitaires pour évaluer les besoins et organiser l’aide nécessaire afin d’assurer la sécurité, la santé et le bien-être des déplacés. Des mesures temporaires d’hébergement et d’assistance alimentaire sont déjà mises en place, tandis que des stratégies de suivi et de soutien à long terme sont à l’étude pour prévenir une aggravation de la situation.
La solidarité de la population de Kpuéré et l’intervention rapide des autorités illustrent l’importance de l’entraide dans la gestion des crises humanitaires transfrontalières.
Cosmos Ouaga
